La Belgique a décidé de sortir du nucléaire en 2025. La quantité de déchets radioactifs engendrée par le démantèlement des centrales s'ajoutera aux 76 370 tonnes de déchets actuelles. Pourtant, la Belgique n'a pas encore choisi comment les traiter.

En infraction vis-à-vis de l’Europe, la Belgique doit absolument définir sa stratégie de gestion. Enfouir les déchets sous terre? Les stocker dans des entrepôts en surface? Si la question reste encore sans réponse, des projets d’enfouissement géologique sont envisagés dans différentes régions belges, sans l'aval des communes.

Nous allons traiter ce sujet d'intérêt public en profondeur en évaluant le poids du citoyen dans le débat public.

Le projet, c'est d'aller à la rencontre des acteurs de la gestion des déchets radioactifs. Nous questionnerons l’organe qui gère les déchets nucléaires en Belgique, l’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies. Nous irons prendre le poul dans les communes qui s’apprêtent potentiellement à accueillir des déchets. Entre citoyens, experts et minitres de l’Intérieur et de l’Energie, la trame de fond de notre travail sera un débat démocratique.

Dans les discours, les citoyens ont leurs mots à dire dans la gestion des déchets nucléaires, mais comment peuvent-ils faire entendre leur voix ? Quel poids occupent-ils dans la balance de la prise de décision ?

Dans les discours, les projets d’enfouissement des déchets nucléaires ne présentent aucun risque pour la population belge. Pourtant, les études géologiques s’accordent à évaluer le sol belge comme inadéquat pour contenir la radioactivité.

Dans les discours, les exploitants des centrales doivent financer totalement le traitement des déchets qu’ils créent. Les provisions d’Engie Electrabel sont cependant bien trop faibles pour payer l’ensemble du projet. Qui compensera ?

Le fruit de ce travail sera raconté dans un mook, un livre mêlant articles de fond, photographies et infographies.

Si vous souhaitez soutenir notre projet, tout geste est le bienvenu. Un partage sur les réseaux, un contact dans le domaine ou encore des connaissances sur le sujet sont un atout important pour l'avancée de notre enquête. 

Pour les plus généreux qui veulent nous aider financièrement, une contribution nous permettra de faire évoluer le projet pendant cette année.

Noé le Bruxellois, Samuel le Liégeois et Marie la Carolo. Passionnés par les déchets depuis notre plus tendre enfance, nous creuserons profondément pour dégoter le moindre fût d'information (nucléaire). Notre team est aussi soudée qu'un atome. Attention chaud devant, mook explosif en préparation !

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