En novembre 2019, une publication Facebook secoue les réseaux sociaux. Une étudiante y raconte avoir été violée par le chauffeur d’un faux Collecto. Les médias relayent l’information et quelques jours après, son violeur est arrêté.

L'année suivante, l'homme est jugé pour l’avoir agressée sexuellement ainsi que huit autres femmes pour des faits survenus entre 2016 et 2019. Certaines d’entre elles avaient porté plainte mais celles-ci sont restées sans réponse jusqu’à la déposition de l’étudiante. 

Selon Amnesty International, en Belgique, 70% des plaintes sont classées sans suite. En Europe, 82% des plaignantes disent également ne pas avoir bien vécu leur dépôt de plainte. 

Nous avons donc choisi de nous concentrer sur le parcours de la plainte à partir du dépôt. Ce moment-là revêt, en effet, d'une importance cruciale dans le parcours des survivantes. L’accueil et l'encadrement qu’elles reçoivent lors de ce dépôt peuvent fondamentalement modeler l’avenir de leur dossier. 

Nous nous entretiendrons avec des survivantes, des psychologues, des chercheurs·euses, des membres de la justice ainsi qu'avec leur entourage. 

Comment les victimes vivent-elles leur dépôt de plainte ?

Quelles sont les failles du système ?

Comment les institutions pourraient-elles améliorer la prise en charge des victimes ? 

Nous avons décidé d'aller nous intéresser à ce phénomène pour mettre en lumière ses éventuels dysfonctionnements. 

Nous allons nous rendre sur le terrain et poser toutes ces questions. À travers un reportage vidéo, nous sommes déterminées à mettre en lumière ce sujet et le traiter le plus justement possible. Nous aspirons sincèrement à faire bouger les choses.

L’aventure commence maintenant donc n’hésitez pas à nous soutenir dans ce projet. Le reportage qui verra le jour en janvier prochain sera le fruit de notre travail acharné.

Afin de mener à bien ce projet, nous aurons besoin de ressources.

Pour ce faire nous avons établi 4 paliers : 

Le palier minimum que nous aimerions atteindre est de 1500€. Cette somme comprend une partie du matériel audiovisuel et nos frais de déplacement à travers la Belgique. Nous commencerons par l'acquisition de micros et d’enregistreurs. 

Le deuxième s’élève à 2500€. Si nous l’atteignons, la suite du matériel de tournage sera couverte, notamment du matériel d’éclairage. 

On y est presque ! Le troisième objectif que nous nous sommes fixé est 3500€. Avec cette somme, nous parviendrons à financer la suite du matériel nécessaire à la réalisation du documentaire, notamment une caméra de bonne qualité. 

Enfin, notre dernier palier s’élève à 4500€. Si cet objectif est atteint, notre projet pourra être entièrement financé !! Avec ce montant, nous serons capables d’assurer une production de qualité en faisant appel à des graphistes pour l’identité visuelle de notre projet ainsi qu’à des musiciens ou producteurs pour une bande-son.